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Scolarisation ? Peut mieux faire Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Jean-Louis Fauché   
08-07-2010

La Loi n°2009-1312 du 28/10/09 a profondément changé la donne puisque la participation aux frais de fonctionnement des écoles privées devient effectivement obligatoire lorsque la commune de résidence n’offre pas la possibilité de scolarisation sur son territoire ou si l’inscription sur une autre commune trouve son origine dans des contraintes liées aux obligations professionnelles des parents, lorsqu'ils résident dans une commune qui n'assure pas directement ou indirectement la restauration et la garde des enfants, ou à l'inscription d'un frère ou d'une sœur dans un établissement scolaire de la même commune ou à des raisons médicales.
A remarquer que ces conditions sont exactement les mêmes que pour obtenir une dérogation d’inscription dans un établissement scolaire publique autre que celui de son secteur.

La Loi n°2009-1312 n’a strictement rien changé à St-Avertin. La municipalité continue d’attribuer les participations aux écoles privées sans même vérifier l’existence de la moindre condition dérogatoire alors qu’elle n’accorde les dérogations pour le publique hors secteur qu’après contrôle des motifs présentés.

Or cela engage les finances de notre collectivité ! NON, pour nous c’est NON : pas de participation sans justificatif.

Alors que la CAF réduit cette année de 65 000 € ses subventions dans le cadre de la petite enfance, comment ne pas être « comptable » des participations aux écoles privées, plus de 60 000 €, bon an mal an.

Les sommes mobilisées sur ces choix personnels, c’est « mon choix », « ma liberté de mettre mes enfants où je veux », pourraient être mieux employées :
- création ou amélioration des structures dédiées à la scolarisation des enfants handicapés ;
- intégration des enfants handicapés dans les structures éducatives traditionnelles.
Ces parents ont-ils le choix pour scolariser leurs enfants ?

Et sur dix ans, cela fait 600 000 € distribués sans contrôle. Imaginons qu’un cinquième de cette somme ait été affecté au handicap, quelques réponses auraient été apportées à ces besoins évidemment importants, évidemment prioritaires.

 
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